«La capacité du gazomètre est le facteur décisif»
Markus Wendler, Responsable de l’exploitation STEP Davos
La STEP Davos exploite, respectivement depuis 2008 et 2010, un CCF au gaz de digestion Avesco
«La conjoncture sur les marchés de l’énergie a sensiblement modifié notre situation. Nous avons un contrat RPC qui est en vigueur jusqu’en 2028 et qui nous garantit 24 centimes pour le courant injecté. Ceci était attrayant jusque 2021. A présent, avec un prix du marché de l’électricité nettement plus élevé, la choseest évidemment bien différente. Nous aimerions plutôt utiliser intégralement notre production de courant pour nos propres besoins. Pour la STEP Davos, la décision politique de rester dans le RPC est toujours valable. Cependant, si le prix de l’électricité devait persister à un niveau aussi élevé, une sortie prématurée pourrait à nouveau être discutée. En ce qui me concerne, il est tout à fait clair: La capacité de stockage est le facteur décisif pour une exploitation future vouée au succès de notre CCF. C’est la raison pour laquelle nous planifions la construction d’un nouveau gazomètre pour 2024 avec une capacité de 1'000 à 1'200 m3. Ceci correspond à notre production journalière durant la haute saison. Nous disposons actuellement d’un gazomètre avec une capacité de 300 m3. Associé à notre installation photovoltaïque déjà existante, nous serions donc très bien positionnés. Conclusion: Nous sommes confrontés à des périodes mouvementées, tout en étant captivantes, et pensons qu’avec notre CCF au gaz de digestion, nous aurons un instrument qui nous offrira désormais encore plus d’avantages que cela n’a été le cas jusqu’ici. Ceci, d’autant plus que nous réaliserons un rendement au top, étant donné que nous pourrons utiliser nous-mêmes env. 98% de la chaleur produite. Personnellement, je pense que l’exploitation thermique est impérative avec un CCF.»
«Des coûts raisonnables, même dans cette situation du marché – par des installations efficaces»
Jürg Bigler, Responsable du service domestique de la Haute école spécialisée bernoise – Haute école des arts de Berne
La Haute école des arts de Berne exploite depuis 2015 un CCF au gaz naturel
«De principe, je suis convaincu de la solution CCF. Nous exploitons notre installation en premier lieu pour chauffer notre bâtiment d’une superficie de 72 fois 74 mètres et d’une hauteur de 18 mètres. Le moteur du CCF chauffe le réservoir d’eau chaude, situé sur une hauteur de 16 mètres et qui contient 56‘000 litres d’eau de chauffage. Le CCF a été conçu dans cette grandeur de sorte à ce que nous puissions utiliser le courant produit presque entièrement pour notre usage personnel. Avec cette installation et, au final, nous réalisons de la sorte un rendement très élevé, chauffons de manière très efficace et pouvons, de surcroît, nous approvisionner avec le courant de base. La forte hausse du prix du gaz naturel a, en conséquence, une influence sur notre facture de chauffage et d‘énergie.
Etant donné que les prix de l’électricité augmenterons également et continuerons de grimper tendanciellement, le fait de chauffer avec des pompe à chaleur aurait encore davantage d’impact.
Avec sa grande surface du toit en appentis, notre bâtiment se prêterait idéalement à l’intégration d’une installation photovoltaïque, ce que le canton de Berne, en tant que propriétaire du bâtiment, a maintenant remarqué. Le canton a laissé entendre en sourdine qu’il réfléchira à l’équipement d’une installation PV, notamment en raison de la pression énergétique. De premières mises au clair concernant la faisabilité ont eu lieu. Le courant ainsi produit réduirait durablement les frais de fonctionnement du bâtiment et nous rendrait plus indépendant.
Le réseau de chauffage urbain fait actuellement l’objet d’une extension dans la ville de Berne et passe à proximité de notre site. Ici, une autre possibilité de nous approvisionner en chaleur, pourrait également se présenter à l’avenir. Mais, à l’heure actuelle, nous ne connaissons pas encore les solutions qui pourraient être les plus rentables et les plus réalisables pour les années à venir. En ce qui nous concerne, nous dépendons logiquement beaucoup de l’évolution du prix du gaz naturel et sommes pleinement exposés aux fluctuations du prix du marché du gaz naturel.
J’estime personnellement que, malgré toutes les incidences négatives et les imprévus en matière de politique mondiale, nous ne devrons pas faire face à une pénurie de gaz. Nombreux sont les acteurs qui évoluent sur le marché mondial et qui ont grand intérêt à faire face à cette possible situation de pénurie en Europe occidentale, moyennant une rétribution en conséquence par des fracturations de gaz naturel.
Avec les hivers doux de ces dernières années, les coûts de chauffage et d‘énergie étaient tels que budgétisés et contrôlables. Si, toutefois, nous devions faire face à un hiver plus «rude», il s’avérera si nous serions confrontés à des pénuries de gaz naturel ou d’électricité. Sans parler de l’explosion des coûts …
Le fait que nous disposons d’une installation de chauffage efficace et fiable et la perspective qu’une installation PV serait rapidement réalisée sur le toit, me rend confiant pour l’avenir.»
«Le CCF est la meilleure solution pour nous – mais les autorités y font obstacle»
Christian Haldimann, Directeur de l’installation de compostage Seeland AG
L’installation de compostage Seeland AG exploite depuis 2016 un CCF au biogaz
«Dans l’ensemble, nous sommes extrêmement satisfaits de notre CCF. Il fonctionne avec un plein degré d’occupation, 24 h sur 24, toute l‘année durant. L’exploitation de l’installation est très robuste et pratiquement ininterrompue. Il s’agit de la solution la meilleure pour notre situation d’entreprise. Nous voulons désormais exploiter le CCF en tant que protection contre les coupures de courant pour que, dans de tels cas, le courant produit par le CCF puisse prioritairement être utilisé pour maintenir le bon fonctionnement, entre autres. des commandes, des processus, du système de pesage et autres. Il y a quelques années de cela, nous avions testé l’alimentation au réseau à gaz naturel. Cependant, avec une capacité de 5‘000 t, notre installation au biogaz est trop petite par rapport à la distance jusqu’au raccordement à la conduite à gaz principale et y avons donc renoncé. Le courant que nous produisons, soit approximativement 900'000 kWh par an, nous le cédons au réseau. Pour notre installation au biogaz avec CCF, nous avons un contrat RPC, qui nous rapporte actuellement 29.1 cts/ kWh. Nous prélevons une partie du courant de notre propre production pour le fonctionnement de l’installation. Notre nouvelle installation photovoltaïque avec une superficie de 1'050 m2 est actuellement en construction. A l’issue de cette réalisation, nous serons en mesure de couvrir intégralement nos besoins en courant et cet investissement s’amortira d’ici sept ans. Nous aimerions élargir davantage notre installation au biogaz et le CCF. Nous avons 45'000 t de déchets verts par an et pourrions donc, sans autres, augmenter la production de courant et de chaleur d’un facteur 8. Idéalement, nous pourrions même étendre notre installation de compostage sur une capacité de 70'000 t. Le projet prévoit également d’exploiter l’eau du lac de Morat pour la production thermique - nous disposons aujourd’hui déjà d’une conduite d’alimentation. Avec tout ce supplément de chaleur, nous pourrions intégralement couvrir nos propres besoins et alimenter le réseau de chaleur urbain que nous avions réalisé dans la toute proche commune de Mont-Vully. Avec le courant produit par l’installation photovoltaïque, 20‘000 ménages pourraient être approvisionnés en énergie de la sorte! Or, les autorités, ainsi que les associations de la protection de l’environnement, respectivement la régulation actuelle de l’aménagement du territoire, s’y opposent. Une telle installation doit être construite dans la zone industrielle, est-il dit. Nous sommes aujourd’hui dans une zone spéciale d’installation de compostage.»
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